Création d’une quarantaine de pièces, mise en scène et adaptées par MJH, en particulier :
Ma Sogona ma laide de MJH
En attendant Godot d’après Beckett
Macbeth d’après Shakespeare
Faust ou le marché rapé de Mephisto de MJH
Médée de MJH
Marie la Passante de P.M. Beaude
la Partante de l’Aube de Azama
Feux de Yourcenar
Héloïse et Abélard de MJH
la Tête de Saloméde MJH
le collier d’Hélène de Frechette
la nuit juste avant les forêts de Koltès
Art de Yasmina Réza
Prière de la Mère des Fureurs de JP Siméon
Sainte dans l’incendie, de laurent Fréchuret
Madame Marguerite de Jean-Loup Dabadie
Plus grand que moi, d’après nathalie Fillion
.Participation à des festivals internationaux :
Nantes, Bruxelles, Paris, Evry, Ouagadougou, Cotonou, Libreville, Casablanca, Saint Jacques de Compostelle, Ourense, Rome, Aix la Chapelle
Prière de la Mère des fureurs
daptation et mise en scène: MJ Hourantier
Réquisitoire poétique contre l’homme de guerre qui peut être chacun de nous, par pensée, par action, par indifférence.
Un cri de révolte, de colère et de vie pour continuer à se tenir debout.
Les mots et les sons, les chants et la danse comme mémoire mais aussi comme un souffle d’espoir.
Ce spectacle solo a choisi face barbarie des guerres, la fureur et le cri plutôt que la peur et le silence.
La Femme se dresse contre tous les mécanismes de la haine et de la violence, ce qui détruit l’amour et la vie qu’elle porte en elle.
Libérée du dolorisme, la recontacte tout ce qui était mort, putride, abject, afin de susciter une existence nouvelle.
Et si on transformait la guerre en « chemin de grâce »?
Quand les pensées de deviennent prière et que l’amour balaye les cruautés.
Rentrons dans la cour d’un Prétoire pour témoigner ou tout simplement pour être là, pas fiers d’y être.
Sainte dans l'incendie
Des Voix, celles de Saint Michel, Sainte Catherine et Sainte Marguerite, ont confié une mission à une jeune paysanne, Jeanne la Pucelle : bouter les Anglais hors de France et sacrer le roi à Reims. Capturée, après avoir traversé moult épreuves, elle est déclarée hérétique, relapse et elle est brûlée vive sur la place du Vieux- Marché à Rouen.
Cette héroïne moderne qui mena la vie d’un homme de guerre et qui l’espace d’une année, retourna le cours des événements, apparait de nos jours comme une figure de paix.
« Sainte dans l’incendie »
D’après Laurent Fréchuret
Fantaisie héroïque, une suite de variations sur une petite paysanne de légende dorée, brûlée par la vie, traversée par des Voix oubliées, échafaudant une autre histoire, faisant théâtre de tout.
Jeanne au destin d’homme s’est rendue libre en se consumant pour se renouveler, en se donnant ainsi le destin de la flamme du bûcher, son compagnon d’évolution. Par son sacrifice au cœur de la flamme, l’éphémère nous donne une leçon d’éternité.
Voix qui se donnent un moyen de se faire entendre. Eclats de voix, émerveillement face à la vie, à la beauté, à l’amour… Transe, extase, d’un corps bousculé à l’écoute d’un feu intérieur, de la Vision. Véritable polyphonie entre le mot, le geste, le monde parallèle. Jeanne se suit à la trace en quête d’une terre d’asile.
« On n’explique pas la grandeur, on tente de s’accorder avec elle »
Robert Bresson
Ne serait-elle pas aujourd’hui, « la sainte » de la réconciliation, celle que l’on admire, que l’on aime, au-delà des positions partisanes ?
Chacun peut découvrir en soi une raison de comprendre la combattante qui va jusqu’au bout de ses convictions.
Texte de Laurent Fréchuret
Adaptation et mise en scène de Marie-José Hourantier
Jeanne : Wendyam
Instruments traditionnels : Balafon et djémbé
Photographie: Patrick Boireau
MADAME MARGUERITE
de Roberto Athayde, traduction de Jean- Loup Dabadie
Adaptation et mise en scène: MJ Hourantier
Monologue tragi-comique complètement baroque et déjanté. La leçon d’une maîtresse d’école qui s’adresse aux spectateurs comme s’ils étaient des élèves. Les sciences sont déviées de leur sens, des vérités sont administrées par une formatrice symbolisant toutes les formes de répression, dévoratrice, castratrice.
Successions d’étonnantes relations : de domination, complicité, tendresse, haine, sensualité… Charme et séduction, c’est aussi le pouvoir !
Corps à corps avec les forces de l’ombre, femme de la terre qui ne redoute pas les empoignades. On la voit peiner, souffrir et se vaincre jusqu’au malaise cardiaque. Une sportive de la parole qui ne perd pas le souffle…
Plus grand que moi
Un solo poétique de Nathalie Fillon, adapté et mis en scène par Marie-José Hourantier, joué par Wendyam et les musiciens traditionnels.
La quête de sens drolatique d’une Cassandre qui pour y voir plus clair, enfourche sa bicyclette et parcourt le monde.
Un voyage immobile dans sa chambre où elle confond les jours et les nuits, où elle explore son corps ; un corps qui la relie au monde et aux autres tout en prenant la mesure de ses tensions.
Elle n’est qu’une petite fille qui doit grandir et se réfugie dans la nuit pour trouver la lumière de l’entre-monde.
Un pied de nez à notre époque anxiogène et grimaçante quand agir à tout prix nous harcèle et nous rend fous.