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Le Bin Kadi So, la Cour de l’Harmonie, est une association à but non lucratif, pour la Formation, la Création et la Promotion artistiques. Une famille d’Art, solidaire dans ses efforts de reconnaissance d’un statut d’artiste, de valorisation d’un art contemporain ivoirien
Marie-José Hourantier, Présidente

BIN KADI SO LA COUR DE L’HARMONIE

Le Bin Kadi So impose au fil des ans (depuis 1985), une esthétique, des techniques, un esprit, nourris des rencontres et des échanges qui lient des artistes, des critiques, des amateurs d’art, des mécènes.
L’Harmonie, un concert des voix et des points de vue différents.

Le Bin Kadi So, la cour de la belle harmonie, nous renvoie à une tradition où se cultivaient un esprit, un art de vivre tourné vers les rencontres, les échanges, la grande parole.

S’imposait aussi une pédagogie agrémentée de rituels, de contes, de musique et de chants. Une véritable école de vie où l’on se forme, s’inspire, partage sans crainte de troubler et en toute convivialité.

La cour de la belle harmonie résonne comme la devise des vieilles familles africaines qui se donnaient les moyens du bel agir, au carrefour de l’imprévu et des choix.

Avec ARKADI, notre festival multi-artistique, l’art quitte son laboratoire pour bâtir hors les murs une œuvre de vie.

Il n’est rien de plus beau que de s’étonner, prendre des risques et réaliser des paroles folles, incarner un rêve.

Sans emprunter une route qui quémande, acceptons de la suivre jusqu’au bout, quitte à prendre des chemins de traverse, bordés d’ornières.

« Nous sommes tous nus sans art ; l’art nous permet d’aller au-dessus, au-delà et de rencontrer l’autre »

THÉÂTRE

Plus grand que moi

Un solo poétique de Nathalie Fillon, adapté et mis en scène par Marie-José Hourantier, joué par Wendyam et les musiciens traditionnels.

MuséeMusée d’Art Contemporain

La peinture « africaine » existe-t-elle ? Cette peinture que l’on veut d’inspiration essentiellement africaine.

Beaucoup répondent non, car elle n’existait pas sous cette forme dans la tradition : les toiles, les cartons, les huiles ou acryliques n’avaient jamais été exploités comme objets de contemplation. Certains pensent encore aux peintures rupestres du Tassili, aux peintures murales yorouba, ou tout simplement aux cases peintes, aux corps peints, tout cela relevant de l’art magique.